F.I.T à l’époque des enregistrement (1977)
A partir de 1976, F.I. Traoré est à la direction de l’Ensemble Instrumental National du Mali (EINM) où il est aussi directeur artistique et auteur. Il se lance dans l’écriture d’œuvres musicales inspirées des airs traditionnels. Il revoit, corrige, arrange l’essentiel du répertoire de l’EINM et directeur artistique des orchestres régionaux. Il sera à l’initiative de la réalisation de plusieurs disques, des célèbres opéras Soundiata ou l’épopée mandingue, Dah Monzon ou l’épopée Bambara et d’autres succès de la musique malienne. Très attaché à la musique traditionnelle, il continuera son travail d’auteur en composant toutes ses musiques de films, une seule b.o. de son film An bè no don sera gravé sur vinyl.
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Note : La liste ci-dessous présente seulement les albums où Falaba Issa Traoré a contribué à leurs réalisations en tant qu’auteur ou arrangeur et directeur artistique mais évidement ne constitue pas la totalité de la production musicale de l’EINM.
Rubrique en cours . Des articles de certains albums sont en cours de réalisation.
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EINM – Soundiata
EINM – Dah Monzon
EINM (bleu)
B.O. du film
Mystère Jazz
Kanaga de Mopti
Super Biton (rouge)
Super Biton (bleu)
Sidi Yassa de Kayes
Le Bida de la capitale
Le National Badema
KénéStar de Sikasso
Disques réalisés avec EINM (1977) et la B.O. du film An be no don (1980).
Disques réalisés en tant que directeur artistique avec les orchestres régioniaux (Régions Nord et Centre)
Disques réalisés en tant que directeur artistique avec les orchestres régioniaux (Régions Sud-Ouest et Sud-Est)
Falaba au milieu des artistes de l’EINM
À l’origine, L’ensemble instrumental national du Mali (EINM) a été crée en 1961 à l’initiative du premier président du Mali, Modibo Keita. Cet ensemble instrumental avait pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du pays afin de montrer sa diversité tout en rassemblant les différents peuples que constitue le tout nouvel état. La particularité de l’EINM vient du fait qu’il est constitué d’artiste, et d’instruments, venant des différentes régions du pays, dans la même formation et dont le répertoire est une ingénieuse synthèse de toutes les musiques du Mali.
A la fin des années 60, il est nommé directeur de la section cinéma et formation artistique nationale au ministère des Arts et de la Culture. Il se retrouve, en 1976, à diriger l’Ensemble Instrumental National du Mali et se lance dans l’écriture d’œuvres musicales inspirées des airs traditionnels. Poste où il revoit, corrige, arrange l’essentiel du répertoire de l’EINM et des orchestres régionaux, réussit ainsi le pressage de disques, des célèbres opéras Soundiata ou l’épopée mandingue, Dah Monzon ou l’épopée Bambara et d’autres succès de la musique malienne. Spécialiste de musique traditionnelle, il donne une conférence d’ethnomusicologie sur la musique mandingue aux Festival des Arts contemporains de Royan en 1977. Avant de quitter l’EINM, il tachera, avec brio, à enregistrer de nombreux albums qui font maintenant parti du patrimoine culturel du pays. Les albums sont composé et arrangé par Falaba, la musique et l’interprétation réalisés par l’Ensemble Instrumental National du Mali. Ils sont au nombre de 3. La pochette est identique pour les trois, ne comporte pas de titre, seul le nom de l’Ensemble change de couleur en fonction des titres interprétés. Ils sont présentés ici par ordre de la liste du référencement : l’EINM – Soundiata (jaune), l’EINM – Dah Monzon (blanc), l’EINM – sans titre (bleu). En plus de cela, il sera le directeur artistique de la séries d’album des groupes régionaux édités par Mali Kunkan en 1977 (financés par le Ministère de la Jeunesse des Sports des Arts et de la Culture de la République du Mali).
De nombreux artistes sont passés par l’EINM, notamment, Saranfing Kouyaté, Sidiki Diabaté, Djélimady Diabaté, Tata Bambo Kouyaté, Hawa Dramé, Amy Koita, Kandia Kouyaté. Pour un certain nombre d’entre eux, ils ont poursuivi avec succès une belle une carrière solo. En savoir plus sur l’EINM et ses artistes >
Très attaché à la musique traditionnelle, il continuera son travail d’auteur en composant toutes ses musiques de films. Mais un seul vinyl, la B.O. du film An be no don, sera gravé. Aux dires de Falaba, l’investissement pour la réalisation d’un disque de B.O. était trop élevé par rapport aux ventes. De plus à l’époque (année 80), les maliens écoutaient uniquement des cassettes.
album de Tata Bambo
F.I. Traoré sera également à l’origine de ce qui sera le plus grand succès de Tata Bambo Kouyaté, en lui écrivant le tube « Bambo » (qui deviendra son pseudonyme) qu’elle composera et interprètera. Elle la chantera pour la 1ère fois en public devant le président Modibo Keita, épaté par la prestation il demandera son intégration au sein de l’EINM. Elle quittera l’EINM en 1978, pour poursuivre une carrière solo internationale.